Eglise de Neuvy

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L’église de Neuvy date du XIe siècle comme l’attestent les vestiges romans de l’abside, le carré du transept et le croisillon nord. Elle sera remaniée au XVe siècle puis au XIXe siècle.

A l’origine elle est érigée sous le vocable de Saint Hilaire puis après la Révolution de Saint Vincent, patron des vignerons.

Neuvy est rattaché au diocèse de Clermont Ferrand jusqu’en 1823, date de la création de l’évêché de Moulins.

En 1793, l’église est vendue à Monsieur Bétin pour la somme de 18 000 F. Celui-ci craignant que l’église ne devienne une salle de bal remplit celle-ci de foin. Par ce geste, elle sera sauvegardée et retrouvera sa vocation religieuse lors du rétablissement du culte catholique par le Concordat en 1901.

En 1869, avec l’augmentation de la population, le maire souhaite l’agrandissement de l’église et lance des travaux pour la somme de 10 000 F. L’architecte moulinois Moreau est choisi. Il est connu pour ses réalisations locales comme la Caisse d’Epargne de Moulins, l’agrandissement de la cathédrale de Moulins et la Maison Mantin.

C’est une église de plan longitudinal, à transept saillant surmonté d’une coupole sur trompes. L’absidiole sud a été remplacée au XVe siècle par une grande chapelle rectangulaire voutée en ogives. Le bas-côté nord a été démoli suite à l’édification de la nef actuelle sans collatéraux en 1879 par l’architecte Moreau.

Le clocher date de la fin du XIIe siècle. Il est de forme carrée décoré d’arcades en mitre. Les chapiteaux sont ornés de têtes d’anges, d’annelets et de feuilles d’eau. Ajout d’une toiture en bâtière ultérieurement.

L’édifice a été réalisé en grès de Coulandon.

En partie reconstruit fin XIXe/début XXe siècle.

Le château de La Queune fut bâti en pleine vallée de l’Allier qui, lors des grandes crues, venait envahir ses caves et son rez-de-chaussée. Par sa situation élevée au-dessus de la vallée de l’Allier, à l’orée des grandes forêts druidiques, le site de Neuvy a dû convenir admirablement à nos ancêtres pour y établir leurs demeures. Après la conquête de la Gaule par les Romains, l’aspect du pays changea et deux larges voies romaines furent construites. L’une d’elles demeura longtemps l’unique chemin de communication entre Moulins et Bourbon. Á certaines périodes de l’année, elle prenait une animation singulière, quelques grands seigneurs ou quelques grandes dames l’empruntant dans de brillants cortèges, pour aller prendre les eaux à Bourbon-l’Archambault.

La Queune

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Patry

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Son aspect actuel date du début XVII ème siècle. Le château de Patry est une gentilhommière dont la cour est fermée par un pigeonnier-porche du XVI ème siècle.

A remplacé un édifice ancien entouré de fossés fin XVIe/début XVIIe siècle.

Origny se présente actuellement comme un logis carré, de style néo-gothique, qui fut bâti en 1875. Les douves sèches entouraient l’ancien manoir. La grange est à pans de bois et briques bicolores. En 1226, Ponce, abbé de Sept-Fons, délaissa à Gilbert d’Origny tout ce qu’il possédait dans la paroisse de Neuvy. Arpin d’Origny se compromit en 1366 dans l’affaire de l’enlèvement et de la détention de Renaud de la Motte et seigneur de Franchesse. En 1557, le seigneur d’Origny était Antoine de Jaligny, en 1609 un contrôleur du grenier à sel de Moulins nommé Antoine de Roddes, vers 1630, un bourgeois moulinois, Nicolas Quignault, époux de jeanne Aubery, fille du seigneur d’Ardenne à Autry, puis vers 1637 un membre de la famille Heulard, en 1665, un avocat, Jean Revangier, en 1742, un procureur du roi au bureau des finances, Charles Auguste Olivier des Palières. A la veille de la Révolution, c’était un riche bourgeois de Moulins, qui émigra et dont les biens furent confisqués et vendus. Un banquier moulinois acheta la terre d’Origny, son fils, Pierre Gabriel Anatole Guillaume Grandpré, fut maire de Neuvy de 1871 à 1881 et fit rebâtir le château. 

Origny

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Neuville

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Du XVe siècle, reconstruit en 1604 pour en faire un relais de chasse.
La chapelle dans le pavillon sud fut reconstruite au XVIIIe siècle.

Ce château a probablement remplacé une demeure plus ancienne. Construit pour en faire un rendez-vous de chasse. Les deux pavillons qui flanquent le corps de logis principal sont dates de 1600 environ, ce dernier ne datant que du XIX ème siècle. Dans la seconde moitié du XX ème siècle les bâtiments sont vendus pour y établir un lycée agricole. Des bâtiments neufs ont été construits et le château abrite le centre de formation professionnelle agricole pour adultes crée en 1973.

Construit au XVIe siècle.

C’est une gentilhommière du début du XVIIIe siècle avec deux tours circulaires aux angles. Un puits armorié date du XVIe siècle et une tour du XIIIe siècle. Les premiers détenteurs du fief étaient des seigneurs de Breschard, Confay, Beauvoir, Clusor, en même temps que Montgarnaud, et baron de Bressolles. Le seigneur de Montgarnaud était en 1412 Jean de Thory. Le propriétaire le plus célèbre fut Antoine Minard né à Moulins à la fin du XVe siècle, d’un Trésorier Général du Bourbonnais et d’Auvergne, auditeur des comtes et châtelain de Gannat.

Montgarnaud

wikipedia

Corgenay

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En 1484 Guillaume de Corgenay obtint l’autorisation de fortifier le château.

Deux châteaux, du XVIIe pour les vieux Melays, de construction plus récente pour l’autre.

M. de Champfeu acquit en 1790 le domaine des Melays, vendu comme bien national. Il décida dans les années 1840 d’y faire construire un château neuf, dont le gros œuvre fut achevé en 1848.

L’architecte en fut probablement Hippolyte Durand, qui travailla au même moment dans d’autres propriétés bourbonnaises. Le parc fut dessiné par le comte Lavenne de Choulot.

Vendu en 1865, le château des Meslay fut acquis par Barthélemy de Las Cases pour sa fille, Ofrésie des Michels. Celle-ci, avec son mari, acheva l’aménagement et la décoration intérieure du château, confiés à l’architecte moulinois Jean-Bélisaire Moreau. Le château constitue un rare exemple de château « néo-Renaissance » construit sous Louis-Philippe.

Melays

Thoury

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Dès le début du XIII ème siècle, Thoury est considéré comme château fort et l’une des quatre principales baronnies du Bourbonnais. La façade est a été considérablement moins remaniée que la façade ouest, mais perd néanmoins son caractère de forteresse lorsque Anne de Beaujeu devient propriétaire des lieux. C’est dans cette demeurer que Jean de Meung a compose une partie du roman de la rose, œuvre très populaire au moyen Age.

Vieux Melays

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